Ces quatre dernières années plus de 2500 villes de 50 pays différents se sont mobilisées… C’est donc possible et rassurant de voir qu’ailleurs des communes se soucient des dérèglements climatiques et s’impliquent pour la sensibilisation en mettant en place des actions concrètes et des ateliers.
Au début de l’instauration de cette journée sans voiture, Romans avait rapidement emboîté le pas en proposant un centre ville piéton le samedi, puis en diminuant le périmètre des rues réservées aux piétons et cyclistes, puis en le cantonnant à des places où étaient proposées des animations sur les déplacements (ateliers rollers, skate…), puis en faisant glisser cette journée du samedi au dimanche… Même avec la bonne volonté du service de l’Agenda 21 d’alors, on avait senti les résistances des “pro-voitures”, qui n’imaginent un centre ville animé qu’avec un accès aux voitures à quelques mètres de la porte de chaque boutique. Pourtant des programmes européens se penchent sur la question, en la couplant avec celle de la redynamisation des centres ville. Les municipalités ont un rôle capital pour décliner localement ces propositions, innovantes et porteuses d’avenir. Mais pas à Romans.
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