La surmédiatisation de “l’affaire de Crépol” et l’image erronée donnée de Romans à la France entière (au monde ?) révolte des habitantes et habitants de l’est, de l’ouest, du nord, du centre de Romans.

Le droit à la retraite, les services publics continuent d’être démantelés et pour aseptiser le centre de Romans et y enlever tout marqueur de gauche, la Mairie invente une histoire abracadabrante - auxquels certain·es croient - pour fermer la Maison des Syndicats.

Les regards se tournent vers la présidentielle, dans un contexte de délitement des partis politiques traditionnels. La Primaire populaire tente à échelle nationale ce que le Collectif pour Romans a testé à l’échelle locale, et échoue. Si la grande transformation des pratiques politiques n’est pas pour aujourd’hui, à Romans, des groupes résistent.

Une partie des adhérent·es du Collectif pour Romans étaient présentes jeudi matin, sous le soleil, avec près de 200 personnes lors de la manifestation du 1er mai à Romans.

Invitée de la grande librairie, Judith Pérignon fait l’éloge de Franklin Roosevelt, grand chef d’état qui s’est efforcé de réguler le capitalisme américain. Il est un autre chef d’État dont on entend moins parler, qui mériterait une belle hagiographie, il s’agit de Pepe Mujica, président de l’Uruguay de 2010 à...

Dans la lignée de la Boucherie Chevaline, café associatif historique de Romans, une bande de Romanais·es déterminé·es réussit le pari fou de faire sortir de terre un café associatif en un temps record. Dans le même temps, la Mairie soutient fortement l’installation de commerces dans le centre-ancien.

Le Chalutier organise une soirée de lancement de levée de fond citoyenne le 23 mai afin de racheter collectivement les bâtiments dans lequel est abrité le tiers-lieu.

Le drame de Crépol a été un choc et un deuil pour Romans et ses environs... ainsi qu’un marche pied pour l’extrême droite qui déploie le même procédé d’instrumentalisation dans toute la France.

Pourquoi la cause climatique ne recueille-t-elle pas l’adhésion des classes populaires ? Ce sont pourtant elles qui sont le plus exposées aux dégradations de leur environnement bien qu’elles en soient pour très peu à l’origine.

Une partie des adhérent·es du Collectif pour Romans étaient présentes jeudi matin, sous le soleil, avec près de 200 personnes lors de la manifestation du 1er mai à Romans.

Pourquoi la cause climatique ne recueille-t-elle pas l’adhésion des classes populaires ? Ce sont pourtant elles qui sont le plus exposées aux dégradations de leur environnement bien qu’elles en soient pour très peu à l’origine.

Une campagne municipale qui s’échoue sur la crise Covid et le confinement. La plus aveugle des violences avec l’attaque au couteau. Un nouveau mandat de la droite extrême. Et des luttes qui se réinventent.

Pourquoi la cause climatique ne recueille-t-elle pas l’adhésion des classes populaires ? Ce sont pourtant elles qui sont le plus exposées aux dégradations de leur environnement bien qu’elles en soient pour très peu à l’origine.

Les listes citoyennes et participatives emboîtent le pas aux ZAD et à l’expérience de Saillans : elles revendiquent de faire de la politique “autrement”. À Romans, c’est l’histoire du Collectif qui (re)commence.

Une colère monte de toute la France. Ici aussi s’organise ce qui s’appellera bientôt les Gilets Jaunes. Dans cette grande lutte, les rencontres avec nos engagements locaux se font, trop peu, mais avec un impact durable.

800 personnes se sont réunies le 30 novembre pour lutter contre la récupération raciste de “l’affaire de Crépol” lors d’une manifestation solidaire, composite et joyeuse.

Elle dure en fait depuis 2014 cette lutte qui concerne tout à la fois le lien social et l’écologie. Celle qui défend un lieu emblématique de Romans, aujourd’hui délaissé et abandonné à la décrépitude : la Maison de la Nature et de l’Environnement (MNE).

En toile de fond, c’est Nuit Debout et le mouvement des places. Ça tombe bien, à Romans on en a plein. Cette année-là, les attaques répétées contre l’éducation amèneront bien des Romanais·es à se mettre debout pour protéger l’école de la République.

Déjà des marqueurs de la droite extrême : vidéosurveillance, festival de l’humour, gadgétisation de l’action publique. Et la xénophobie, avec le refus d’accueillir quelques migrant·es syrien·ennes. Mais à Romans, on ne lâche rien.

La nouvelle est comme une déflagration. Entre celles et ceux qui tout de suite posent les bases de la résistance à ce qui vient, et d’autres qui y viendront rapidement, les luttes locales prennent forme.