Coup de gueule#19
#transitionécologique

Marche à l'ombre si tu peux

Mi-août, cinquante arbres et arbustes ont été abattus dans la Côte des Masse. La raison ? Des travaux de réfection de la ruelle au-dessus (rue Marc Antoine Jullien de la Drôme) : la mairie avait besoin d’élaguer les arbres pour mieux travailler…

Ⓒ Collectif pour Romans | Abattage des arbres rue Jullien de la Drôme

Cela ne peut que rappeler la communication de la mairie, variée mais toujours mensongère lorsqu’il s’agit de cacher l’abattage d’arbres. Cette fois l’élagage se transformait en abattage. Il y a quelques mois, les marronniers et platanes autour de la tour Jacquemart étaient abattus sous prétexte qu’ils étaient malades. 300 arbres devaient être plantés sur le Champ de Mars, mais la majorité n’ont finalement été que des arbustes ou arbrisseaux, dont certains n’ont pas survécu faute d’arrosage.

On coupe des arbres, on plante des arbustes ! 

À l’heure de la végétalisation des villes où les arbres sont plantés en quantité pour offrir de l’ombre et abriter la biodiversité, à Romans on mène une autre politique : celle du déboisement  massif. 

Quelle considération est apportée pour l’amélioration du bien-être ? En effet, vivre à proximité des espaces verts réduirait le nombre de cas de maladies telles que le stress, l’anxiété ou encore l’asthme. De plus, ils encourageraient les activités physiques, renforceraient le sentiment d’appartenance au quartier et favoriseraient les rencontres. À Romans, exit la régulation (partielle) de la température, aucune considération pour les sources d’oxygène, la purification de l’air, la dépollution, la biodiversité ou encore la lutte contre les inondations.

La ville de Romans mène une politique en contradiction avec celle présentée dans le Romans Mag de cet été (n° 359) qui affichait une ville offrant la fraîcheur de ses arbres, de ses parcs et autres squares verdoyants… Encore une fois, la communication ne reflète pas la réalité. D’ailleurs les citoyen·nes qui se battent pour une information objective sont censuré·es, puisque leur affiche “Romans, la seule ville qui coupe des arbres sans en replanter” placardée Côte des Masses a été enlevée par des employés municipaux.

Les villes ayant démarré leur transition écologique, préservent leurs vieux arbres et développent les espaces verts, pour améliorer le bien-être de leurs habitant·es et diminuer les effets du réchauffement climatique.

Ⓒ Collectif pour Romans | Panneau d'affichage public

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