La délibération est présentée ou plus exactement lue par la conseillère municipale à « l’optimisation budgétaire ». Aucun·e autre élu·e de la majorité ne prendra la parole. Seule la maire poursuit son one woman show. Si bien qu’au moment de partir pour cause de couvre feu on aura entendu un plus grand nombre d’élu·es de l’opposition s’exprimer que d’élu·es de la majorité. Il faut dire que lorsque la première adjointe prend la parole pour répondre à Isabelle Pagani, elle se contente de répéter des « je ne peux pas vous laisser dire cela » : on attend toujours les arguments.
Si la majorité municipale se contente de faire de la figuration, c’est prendre des risques sanitaires pour pas grand-chose (-;) !
Enfin, notons ici quelques « perles » : Thomas Huriez, que l’on a connu mieux inspiré, après avoir défendu plus de social réclame une baisse de la taxe foncière, seul impôt sur lequel la Ville a encore la main directement (on appelle cela la fiscalité « directe »). Madame la Maire lui répondra qu’elle comprend le souci de Thomas de défendre les plus démuni·es des Romanais·es mais que ce ne sont pas ceux·celles-là qui paient la taxe foncière et cette dernière utilise alors l’expression « se faire déborder sur sa gauche ». Autant pour le transpartisianisme si cher à Passionnément Romans.
Pour autant, brave, Thomas Huriez remet le couvert en critiquant le projet de découverture de la Savasse, sans projet de parking de remplacement.
Las, il est 19h45, nous partons de ce Conseil Municipal avec une amère impression sur le fond (pour la forme voir notre aventure à la recherche des informations), celle d’une vision commune de la majorité et de l’opposition qui se résume, dans ce CM, à réduire les impôts et conserver toute sa place à la voiture. Ce Conseil Municipal manque cruellement de vision politique globale, de défense locale des enjeux écologique, sociaux et démocratiques et de contradicteur·trices pour les porter.
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